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Comment la nature et la vie sauvage, peuvent nous aider à guérir ?

En voilà une idée saugrenue !

Et bien non. C’est une intuition et quelque chose que je vis depuis des années. Et finalement j’en ai la confirmation en écoutant les propos de François Sarano. Il est docteur en océanographie, plongeur professionnel. Ancien directeur de recherche du programme Deep Ocean Odyssey, chef d’expédition et ancien conseiller scientifique du Commandant Cousteau.

En nous reconnectant à notre moi profond

En effet, dans un de mes premiers articles j’ai doucement abordé le sujet en disant que d’autres êtres vivants peuvent nous aider. Cliquez sur le lien pour lire l’article « Au delà du corps physique, l’inconscient » https://maigrirenhyperconscience.com/au-dela-du-corps-physique-linconscient/.

À cet égard je disais que la nature, le monde végétal mais aussi le monde animal sont le plus puissant des thérapeutes. Avec la nature on ne peut pas tricher et c’est ce qui crée cette opportunité.

François Sarano est interviewé par https://reporterre.net/ et il narre une rencontre qu’il a eue avec un cachalot, qui l’a bouleversé et qu’il décrit comme un moment de grâce. Évidemment dans notre quotidien nous avons peu de chances de rencontrer un cachalot, mais nous pouvons avoir le même effet au contact d’un chat, d’un chien, d’une poule voire même d’un lézard.

Mon micro cachalot

Ce qu’il raconte, me fait revivre tous ces moments déjà vécus au contact de la nature et qui m’ont permis de me reconnecter à mon moi profond. Et il y a un souvenir en particulier qui me revient.

Il y a une dizaine d’années j’ai vécu une expérience particulière avec un poisson. Je nageais tranquillement en mer quand je me suis rendu compte d’une présence au niveau de mon masque. Il devait mesurer 5 cm. À ma grande surprise il est resté à nager avec moi durant plus de 15 minutes et c’est ma sortie de l’eau qui a rompu notre lien . Car j’ai vraiment eu cette sensation de lien. Avec un poisson !

Tout au long de cette expérience j’avais une sensation de plénitude, comme si j’étais reliée au tout, une harmonie universelle. Au point que la décision de sortir de l’eau fut presque douloureuse . Jamais je n’avais vécu une telle expérience et longtemps cette rencontre m’est revenue en mémoire.

Surtout cela m’a amené à me questionner sur ce que j’avais ressenti en moi car je ne pensais pas qu’un poisson pouvait avoir un tel comportement familier. Je dirais que ce fut un des premiers pas vers mon ouverture à un autre monde.

En effet, la nature ne nous juge pas, elle nous accepte telle que nous sommes et ne nous demande rien en dehors de la bienveillance et du respect. Mais surtout elle nous offre un cadeau unique.

Ce cadeau c’est un moment de paix, de bien-être et d’harmonie avec nous-mêmes. Et la découverte que quand nous sommes dans cet état nous avons cette sensation de plénitude qui fait qu’il n’y a plus de vide à remplir.

Chercher cette connexion

Cette expérience a été un tournant car ce n’est pas une histoire que l’on me racontait c’était quelque chose que j’avais vécu en moi et qui m’a permis de mettre le doigt sur ce qu’est l’harmonie dans son plus simple appareil. Depuis, j’ai eu l’occasion de revivre ces sensations face à un coucher de soleil, au milieu d’une forêt, avec une vague, avec mon chien… et maintenant j’arrive à reproduire cette sensation de connexion au « tout » de plus en plus facilement du moment que je m’éloigne du bruit extérieur et que je crée le silence en moi.

Méditer face à une vague pour s’ouvrir à autre chose

Être en harmonie via la nature, rempli le vide que nous avons en nous. Et cela nous ouvre sur les autres. Car le besoin de partager ce qui nous a été offert devient nécessaire.

une belle boucle à entamer…

Et quel rapport avec notre problème ?

Cela a tout à voir pour les personnes « engluées », par exemple dans le surpoids et son cercle vicieux. Nous avons beau savoir exactement ce qu’il faut manger, nous sommes sous le contrôle de la faim émotionnelle. Cliquez ici pour lire l’article « J’ai faim donc je mange » https://maigrirenhyperconscience.com/jai-faim-donc-je-mange/. Nous cherchons une sensation de bien-être, de plénitude et l’espace d’un instant la nourriture nous le procure.

Mais c’est un leurre et très vite ce bien-être disparaît et laisse la place à des émotions et pensées très néfastes.

Nous mangeons (fumons, faisons les magasins, faisons du sport à outrance…) pour remplir un vide

Mais ce n’est pas un vide en lien avec le « corps physique » Il s’agit d’un vide d’ordre émotionnel donc plus en lien avec notre « qui nous sommes » dans la partie non physique, la partie invisible. Nous faisons une erreur dans la détection de l’origine du problème. Et nous utilisons ce qui va apaiser le plus rapidement cette sensation. D’où l’importance quand on a compris cela de se poser la question : Ai-je faim ? ou Ai-je envie de manger ?

Malheureusement, quand nous répondons à la demande émotionnelle par de la nourriture (ou autre palliatif), le répit est de courte durée. Avec l’expérience, intégrer cette notion et chercher « ailleurs » est beaucoup plus efficace sur le long terme.

Effectivement quand nous entrons en contact avec le monde de la nature qu’il soit animal ou végétal, nous découvrons un monde surprenant et infini qui, si nous sommes un peu curieux, nous ouvrons une porte sur nous-mêmes. Et alors nous avançons, nous progressons.

Et tout ce que nous gagnons nous fait devenir plus fort et nous éloigne doucement de nos troubles alimentaires ou autres addictions.

Une découverte pour le reste de notre vie

Quand nous sommes en lien avec notre moi profond, c’est-à-dire connecté à nous-mêmes, et dans le silence nous n’avons aucun besoin de manger pour nous remplir. J’ai compris cela, mais malheureusement je retombe régulièrement car vivre en ermite est compliqué.

Mes compulsions alimentaires viennent avec le bruit extérieur mais aussi intérieur (mes pensées). C’est comme si ce « bruit » me déconnectait de moi et que la nourriture était ce qui me permettait de me sentir vivante. Et aujourd’hui après plusieurs années d’observations et de travail « intérieur », je sais que quand j’ai une compulsion alimentaire c’est que je ne suis plus dans mon axe. Je vois ce « symptôme » comme une chance car c’est une indication que je m’éloigne de moi-même. Alors au plus vite je crée un espace pour retrouver mon harmonie intérieure grâce à l’intériorisation via la méditation.

Des pistes pour commencer…

La sylvo-thérapie

Il s’agit de la marche en forêt…

La sylvo-thérapie est pratiquée de manière de plus en plus commune en France et ailleurs. Les spécialistes lui reconnaissent entre autres, une reconnexion à la nature et à soi-même grâce au calme de la forêt. Le calme facilite la mise en éveil des sens: odorat, toucher, goût (mâchouiller une aiguille de sapin, une fleur d’hibiscus…) vue, ouïe.

Des études menées principalement par des scientifiques japonais, tendent à conclure que la sylvo-thétapie présente plusieurs aspects bénéfiques. Notamment des effets notables sur la santé mentale, cardiovasculaire, sur la glycémie, le système immunitaire ou encore sur le stress .

Mon expérience personnelle me montre que l’océan a ces mêmes vertus 🌊

Fort de cette connaissance, il semblerait judicieux de pratiquer notre activité physique au contact de la nature. Le bord de la Seine ou un parc est tout à fait adapté à cette démarche quand on vit dans une ville comme Paris. Alors on connecte le corps (par le mouvement) avec notre « moi » (par le contact avec la nature).

La zoothérapie, exemple de la cyno-thérapie

Il s’agit de soigner des troubles humains, avec pour médiateur un chien dit « thérapeutique ». J’aurais l’occasion de revenir sur le sujet et de vous présenter un programme de prise en charge du surpoids, au sein d’une association sportive en partenariat avec l’ARS (Agence Régionale de Santé) grâce à cet outil qui est très pertinent.

Soyons attentifs, commençons à porter attention aux êtres vivants non humains et à la nature qui nous permet de vivre. Et alors nous allons pouvoir grâce à cela nous connecter à nous-mêmes pour nous découvrir.

Si nous ignorons d’où nous venons, nous ne savons pas où nous allons

Et il y a urgence car le monde brûle. Et quand nous sommes incapables de prendre soin de nous, car la souffrance est trop intense, nous ne pouvons pas être des acteurs du changement que nous voulons voir. Alors mettons-nous-en route pour nous et pour les autres.

Si vous avez le temps, je vous invite à regarder l’interview organisée par Reporterre.net https://www.youtube.com/watch?v=4Hqtil1hw4Y&fbclid=IwAR1F_-XJBmBGnzBtX1VZhhfqfT4j536ku8sCjKPZxEQF_9qoj2FB5CsHH5U

Régalez vous 😉

Jeanne Bernard ❤️

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Jeanne Bernard

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