Encore une fois, il est important de comprendre les processus en jeu pour amorcer un changement.
Ne pas chercher à se motiver davantage mais plutôt profiter au mieux à l’instant où l’on est motivé.
Elle n’a qu’une seule fonction : nous aider à faire des choses difficiles.
Et surtout elle est cyclique. C’est pour cela que l’on utilise l’image de la vague. C’est le même processus que pour la confiance. Voir l’article « comment garder confiance ». Et les deux sont liés.
Cela demande donc d’être attentif à soi, conscient de ce qu’il se passe en soi afin de repérer les signes et d’agir.
Quand elle est élevée, on en profite par exemple pour entamer un programme sportif, ou se préparer des plats équilibrés en avance ou préparer les légumes achetés en vrac (les laver, les découper et les stocker bien en vue dans le frigo). Comme cela ils seront prêts à être cuisinés ou mangés tels quels. Et donc quand la motivation aura baissé, il sera alors plus facile de consommer des légumes ou de vrais repas, plutôt que de grignoter.
Le savoir est primordial car cela permet d’accepter les moments ou la motivation s’effondre. Et cela personne n’y échappe.
Ce qui va changer en fonction de chacun, ce sont les stratégies qui ont été mises en place ou pas au pic de la motivation. Il est évident que quand on anticipe les obstacles que l’on peut rencontrer dans le futur, dû à un flux naturel de la vie, alors il devient plus facile de les dépasser.
Quand vous devez entamer un changement, soyez attentif à cette vague pour agir au moment opportun.
Perdre du poids, arrêter de fumer, …, est quelque chose de très difficile. Il est donc important que la motivation soit à son maximum.
Il est important quand nous avons cette vague de motivation, d’anticiper la paresse qui va s’accompagner d’une non-envie de faire.
La vague de motivation s’en va toujours, elle ne reste jamais haute. Et le savoir est un atout. Il faut alors faire les choses dures qui font ensuite les bons comportements dans le futur.
Poser un cadre, équivaut à construire un système qui facilite la suite. Par exemple, vider ses placards des aliments inadaptés pour ne pas être tentés par la suite. Ne pas laisser de cigarettes ou quoi que ce soit qui s’y rapporte dans votre environnement.
Parfois aussi, on ne perd pas la motivation mais il y a un » motivateur concurrent », un autre comportement qui va happer toute notre attention. Par exemple, un enfant malade, une surcharge de travail inattendu au niveau professionnel, un problème familial ou autre qui va accaparer toute notre énergie, …
Nous pourrions décrire cela comme une vague de motivation concurrente. Et à ce moment précis, cette autre vague de motivation est plus importante dans l’instant présent.
En réalité, nous choisissons tout le temps entre des comportements concurrents et alors notre motivation monte et descend sur des sujets comme faire de l’exercice physique, manger mieux, prendre du temps pour soi, … Ce sont finalement nos besoins prioritaires qui souvent passent en second. Quelle incohérence !
Cela rend donc encore plus important de ne pas chercher à faire de grands changements mais de faire des petits pas.
En effet, nous pouvons toujours faire des petits pas, vous savez les toutes petites choses. Car ces toutes petites choses nous pouvons les poursuivre même quand notre attention est attirée par autre chose.
Pour cela il faut au moment du pic de motivation créer un nouveau comportement/habitude. Ce qui se passe c’est que nous avons une habitude : on mange du chocolat, qui crée une récompense : c’est bon et nos sens sont stimulés, mais progressivement nous prenons du poids. Et cela ne nous convient pas. La zone du cerveau qui est alors activée est la même que celle de ….. l’exercice physique.
Alors utilisons cette connaissance. Commençons à faire la démarche de changer d’habitude. La récompense étant la même, c’est l’habitude que l’on change. Et cela grâce à la sécrétion d’endorphines, d’endocannabinoïdes, de neurotransmetteurs qui sont libérés par l’activité physique. Le cerveau va commencer à apprendre que vous n’avez pas besoin du chocolat.
Il est évident que si vous n’avez pas envie de vous défaire de ce penchant, ne changez rien. Ceci est juste un exemple pour que vous compreniez qu’il y a un mode de fonctionnement physiologique sur lequel vous pouvez vous appuyer. Mais il ne tient pas compte des processus psychologiques dans lesquels nous sommes embourbés. Souvent il va être , nécessaire de travailler sur les deux tableaux.
Le petit pas est de faire ce qu’il faut pour pratiquer une activité physique en créant un système auquel on peut difficilement échapper. Si nous le faisons régulièrement, cela va se transformer en habitude. Et alors après nous n’aurons plus besoin de ce chocolat.
Nous cherchons des indices en nous pour savoir qui nous sommes. Nous nous observons et nous avons tous une idée de qui nous sommes. Le but est que notre monde extérieur soit le reflet de notre monde intérieur. C’est le travail d’une vie si l’on veut aller vers plus de paix intérieure.
Nos habitudes parlent de nous. L’effet cumulatif du comportement déborde sur d’autres aspects de notre vie et change notre image de soi. Et c’est comme cela qu’une habitude devient auto-réalisatrice et crée une réaction en chaîne car les autres habitudes vont commencer à changer.
L’image mentale est auto-réalisatrice
Si l’on cible et change nos habitudes qui ne nous conviennent pas, alors nous pouvons déclencher une réaction en chaîne qui nous mène progressivement vers un « nous » plus cohérent et en adéquation avec ce que nous voulons. Mais une fois de plus, rien de magique et souvent sur ce chemin, nous aurons des boîtes de Pandore à ouvrir….
Ce qui compte, c’est de savoir qui nous sommes et accommoder notre vie à cela. C’est ce qui est important.
Au pic de la motivation :
Il s’agit d’un système à mettre en place en respectant les règles que nous venons de voir.
Jeanne Bernard ❤️
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