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Pourquoi cette décision du gouvernement en lien avec le vélo lors du déconfinement est majeure ?

Chaque région devrait surfer sur cette vague. Transformer son territoire pour que le déplacement à vélo devienne une évidence en TOUTE SECURITE pour la santé.

Jeanne Bernard.

En ce début du mois de mai 2020, nous évoluons dans un contexte de crise sanitaire majeure et mondiale liée au COVID-19. Cette crise qui a contraint des populations entières au confinement. Elle a entrainé une crise économique dans un contexte de crise écologique URGENTE.

Comme cela est expliqué dans un article du Monde du 30 avril 2020, le vélo comme mode de transport permet une distanciation sociale quasiment impossible dans les transports en commun.
En définitive, le vélo présente aussi l’avantage d’éviter les embouteillages et la pollution occasionnés par un recours massif à la voiture.
À la lecture de cet article, la pensée que le plan vélo du gouvernement puisse être accéléré à la sortie du déconfinement m’enthousiasme.

Petit retour dans le passé

Le 14 Septembre 2018, le gouvernement avait annoncé un plan vélo qui a pour objectif de multiplier par trois l’usage du vélo, pour atteindre 9 % des déplacements en 2024, année des Jeux Olympiques.

Le vélo y est décrit comme :

  • non polluant (volet écologique)
  • peu couteux et accessible à tous (volet économique)
  • facteur de santé (volet sanitaire)

Ce plan vélo a identifié 4 freins. Certaines régions auraient un avantage sur un de ces freins. Effectivement, pour certaines régions, la culture vélo est déjà présente, elle ne demande qu’à être réactivée et soutenue. Pour les autres, l’État a un programme de développement prêt à être décliné.

Et à cette date, l’État vient de lever 2 autres freins.

En effet, suite aux évènements qui ont eu lieu avec l’épidémie de COVID-19 , les pouvoirs publics français ont décidé de favoriser ce transport avec la mise en place de mesures spécifiques :

  • aménagement du territoire dans plusieurs grandes villes avec le traçage de pistes cyclables provisoires sur des axes routiers.
  • un forfait de 50 euros pour la remise en état de son vélo au sein d’un réseau réglementé.
  • la réouverture immédiate (avant le début du déconfinement) des magasins de réparation et de ventes de vélos.

Cette mission, c’est l’écologiste Pierre Serne, ancien vice-président aux transports d’Île-de- France qui doit la mener. L’objectif est de favoriser les déplacements à vélo lors du futur déconfinement. En premier lieu, il pourrait y avoir jusqu’à 150 km de pistes essentiellement à Paris et petite couronne.

Dans les Régions

Nous avons toutes les cartes en main. Alors soit nous pensons que le monde est toujours comme avant le 17 mars 2020 et laissons couler, soit nous pensons que ce que nous venons de vivre est une opportunité à saisir pour entamer des changements en profondeur pour nous et les générations futures.

Nous sommes une population très hétéroclite mais il y a une chose qui réunit les humains ce sont les projets porteurs de sens. Il me semble que celui-ci en soi un par excellence.

Jean-Claude Sorge, homme impliqué depuis plus de 50 ans dans le développement du sport aux niveaux national et international, dit : « le sport c’est plus que du sport »
Cet adage trouve ici toute sa dimension. En effet le sport et dans ce cas particulier le vélo a un impact écologique, de santé et économique.

Il est évident que cela va créer de l’emploi et de l’activité tout en étant constructif pour le bien commun. Quelles seraient les raisons de ne pas lancer au plus vite un tel projet en dehors de la peur du changement ?

Le vélo un atout écologique, de santé et économique au service du citoyen

Pourquoi est-ce si extraordinaire ?

Tout simplement car cette décision remet l’activité physique au cœur de notre vie. Et que bien évidemment cela aura un impact majeur sur notre santé et notre corpulence. Mais aussi sur l’air que nous respirons car ce seront autant de voitures qui resteront au garage.

Le changement sera important et pourra sembler difficile au début car nous ne sommes pas habitués. Mais chaque kilomètre parcouru à vélo plutôt qu’en voiture est un pas de plus vers un mode de vie plus sain.

Donc soyons acteur du changement et en tant que citoyens accompagnons ce changement constructif. Signons des pétitions, faisons des propositions dans nos Régions et surtout acceptons les contraintes que nous aurons au début. Et oui tout changement dans nos habitudes demande un effort d’adaptation. N’hésitez pas à lire ou relire l’article sur le changement avec sa séance d’hypnose à la fin de l’article.

Jeanne Bernard ❤️

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