Cet article participe au carnaval d’article “ Mes 3 astuces pour surmonter la peur de l’accouchement ” organisé par Laetitia du blog Ma Grossesse Ma Naissance. Je vous invite particulièrement à lire cet article qui nous parle de la transmission et de la perpétuation des croyances collectives. Nous sommes tous sous le joug de ces croyances qui viennent nous polluer. L’hyperconscience est un état qui nous permet de dépasser ces fonctionnements automatiques. Alors mettons-nous-en route pour aller de mieux en mieux et dépasser nos peurs ❤️
La grossesse est une période de crise pour l’organisme. Et c’est un moment unique pour chaque femme, car elle ne se reconnaît plus elle-même dans son corps, dans son âme, car tout a changé. Et tout est remis en question. Durant 9 mois, chaque jour a été une adaptation permanente du corps et de l’esprit.
Et cette merveilleuse aventure d’avoir senti un autre être grandir en soi va bientôt arriver à son terme. Le moment d’accueillir ce nouvel être dans votre vie approche. Mais alors, nous pouvons avoir des appréhensions, voir de la peur liée à l’accouchement. Et cela est normal.
1- Ayez confiance : la capacité à donner la vie est profondément ancrée en vous
La grossesse est un moment unique où la sensibilité est exacerbée et nous ouvre une porte sur les mystères de la vie. C’est le moment idéal pour prendre le temps de penser à ce merveilleux processus. A vrai dire, accoucher est un processus qui se déroule naturellement sur Terre, depuis quelques dizaines de milliers d’années.
Notre système corps-esprit a cette connaissance intrinsèque qui est présente comme dans tout le règne animal. C’est pourquoi il est important de se faire confiance. Nous sommes toutes capables de mener à bien cette épreuve. Et cela se fera de manière intuitive. C’est pourquoi, cela peut paraître un peu fou mais n’hésitez pas à demander de l’aide en vous, à ce que j’appellerais l’égrégore de l’inconscient collectif lié à l’accouchement. C’est une énergie qui peut se révéler puissante, en vous soufflant des intuitions qui font que vous faites les bonnes choses au bon moment.
Il n’est pas nécessaire de croire en quoi que ce soit, juste lors d’un moment de silence, de me dire « je sais que depuis des millions d’années des femmes ont accouché. Alors mon inconscient, s’il te plaît, je te demande de te mettre en lien avec toute information qui me sera nécessaire. Merci »
Faites-vous confiance, ayez confiance dans l’ensemble du processus. Et quand le doute ou la peur s’installent, répétez-vous « le mieux se fait au meilleur moment ». Accompagnez cette pensée d’un sourire physique et d’une pensée d’amour. Quand vous associez la pensée, l’émotion et un geste physique, vous ancrez le tout dans le système corps-esprit.
2- Pensez l’accouchement comme un travail d’équipe mère-enfant
Quel que soit le choix que vous avez fait en matière de méthode d’accouchement, c’est celle qui vous correspond le mieux à ce moment-là.
Pour le bébé, il est l’heure de quitter la chaleur du nid pour venir s’incarner dans notre monde et vous rencontrer. Vous avez surement déjà réglé tous les détails techniques et réfléchi avec votre doula, sage-femme ou médecin des conditions et possibilités du jour J.
Maintenant vous devez garder en tête que oui ce moment peut être dur physiquement pour vous. Mais celui qui va devoir mener ce travail avec intensité c’est le bébé. Il va devoir s’extraire, sortir. Quitter un monde connut pour s’engager vers une autre réalité. Et ne le lâchez jamais. Surtout si vous avez une anesthésie péridurale. Vous ne ressentirez plus la douleur. Mais le bébé lui sera en plein travail pour s’extraire et parcourir le chemin. Vous devez en permanence garder un lien avec lui.
Lors de l’accouchement, il est primordial de vous entraider. Quand le bébé s’engage dans le col, ce signal déclenche chez vous tout un mécanisme d’expulsion. Et alors il est important d’être en symbiose car le bébé perçoit la douleur qui transperce votre corps. Et si vous vous entraidez cela peut faciliter le passage. Cette connexion nécessaire pendant l’accouchement n’est pas encore suffisamment connue.
Créer le canal de communication interne
Dès maintenant vous pouvez déjà visualiser comme une ficelle entre votre cœur et le sien. Un accès direct au cœur à cœur dans lequel vous pouvez envoyer de l’amour, de la force. Et utiliser ce canal lors de l’accouchement.
D’ailleurs, je vous invite aussi dès maintenant à parler avec votre bébé, en lui expliquant ce qui va se passer et que vous serez ensemble pour cette épreuve. À cet égard, une accompagnatrice de naissance qui vous aidera à comprendre tout cela, est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire.
3- Projetez-vous et renseignez-vous sur le proto-regard
Et ressentez l’amour envahir chacune de vos cellules. Pensez à ce premier regard que vous échangerez. À la chaleur qui vous enveloppera tous les deux quand il sera dans le creux de vos bras.
Ce premier regard sera fondateur pour votre enfant et votre relation. C’est le moment ou votre bébé vous « apparaît ». Dans ce premier regard se tissent des liens indicibles qui deviendront bientôt indéfectibles.
J’attire votre attention spécifique sur ce point car cela fait peu de temps que la science y porte attention. Le proto-regard a toujours existé mais il y a quelques décennies encore la science n’y portait pas attention. Ce regard semble être une passerelle créatrice entre le monde harmonieux de la vie placentaire et le monde de frustrations et de contraintes de la vie individualisée.
Pour conclure
L’accouchement est la naissance du corps d’un nouveau-né mais aussi psychique et spirituelle d’un être humain. Et donc d’une conscience et d’une pensée. Il est aussi la concrétisation de la naissance d’une mère et d’un père.
Avoir peur de cette étape qu’est l’accouchement est normal et le mieux est d’en parler avec une accompagnatrice de la naissance par exemple qui saura vous écouter, vous informer et vous conseiller au mieux.
Jeanne Bernard ❤️
Waouw j’ai des frissons rien qu’en repensant à mon accouchement et au proto-regard ! Ce premier regard échangé avec mon bébé après une traversée qu’on a faite ensemble car je voulais une naissance physiologique, c’est à dire sans péridurale.. et pour le faire, rien de tel comme tu le dis, d’etre accompagné pour le vivre 🙂
Merci Laeticia pour ce commentaire qui me va droit au cœur ❤️